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Le peuple de l'herbe

Le peuple de l'herbe
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7 novembre 2015

Extratosoma Tiaratum

Me voila de retour pour vous parler d'une de mes passions, qui, bien que passée un peu à l'as ces derniers temps, reviens de plus belle! Je veux bien sur parler de cet interêt pour nos amis les petites bêtes. Et comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, je me suis lancé dans une expérience qui m'a toujours tentée mais que je n'avais jusqu'alors jamais mise en pratique; je veux parler de l'élevage des phasmes!

Les phasmes sont les insectes parmi le plus commun en élevage domestique, et ce n'est pas un hasard... car ils ont vraiment tout pour être passionnants! Non seulement ils sont les insectes les plus longs du monde (le plus grand, Phobaeticus chani, possède un corps qui peut attendre 35,6cm de long, soit la taille d'un avant bras humain) mais ce n'est pas tout! Leurs capacités de mimétisme sont extraordinaires; en effet, il est parfois bien difficile de les distinguer parmi les feuillages ou les brindilles. C'est une évolution qui leur est une aide précieuse car bien souvent, ils ne possèdent pas ou très peu de moyens de défense convenables contre leurs prédateurs, tel que les oiseaux ou les chauves souris. Passer inaperçus leur évite bien souvent d'être dévorés tout crus! Autre particularité étonnante; certains phasmes, tout comme chez leurs cousines les phyllies (qui elles prennent l'apparence d'une feuille pour se camoufler) se reproduisent... tout seuls! Et oui, comme dans l'immaculée conception, sans partenaire sexuel. Comment cela est il possible? C'est grâce à un phénomène que l'on appelle la parthénogenèse; en l'absence de mal pour se reproduire, le gamète de la femelle se divise tout seul. Certaines espèces de phasmes et de phyllies n'ont recourt pratiquement qu'a cette méthode pour se reproduire, et les mâles sont donc quasiment inexistants car cette méthode ne donne naissance que de petites femelles.

Le phasme a tiare (extratosoma tiaratum) fait parti de ces espèces qui peuvent se reproduire par parthénogenèse. Cela dit, les mâles sont tout de même présents, même en élevage, et certains éleveurs pensent que l'absence de mâles sur plusieurs générations peut amener à la dégénérescence de la souche (ce qui se traduit par des individus de plus en plus chétifs, et beaucoup de pertes lors des premiers stades du développement). Cela serait du aux problèmes de consanguinité et il serait donc préférable d'utiliser la reproduction par fécondation et d'apporter du sang neuf provenant d'autres élevages pour augmenter la diversité génétique et ainsi diminuer les risques. Cela dit, d'autres éleveurs ne rencontreraient pas ces dégénérescence dans leurs élevages et estiment donc que les problèmes rencontrés ne seraient du qu'a des mauvaies conditions d'élevage (conséquences souvent d'une surpopulation)... Dans tout les cas, apporter un peu de diversité n'est jamais préjudiciable à un élevage, si toutes les précautions élémentaires sont prises (compatibilité entre les espèces, individus sains, ect)

Le phasme à tiare est un insecte relativement facile à élever. Il s'habitue très bien à la température ambiante d'une maison; entre 19 et 23 degrés, et avec un taux d'humidité compris entre 60 et 75% ce qui nécessite une vaporisation d'eau quasiment quotidienne sur les phasmes et le feuillage, et particulier pour les jeunes phasmes qui sont très sensibles au manque d'humidité. Il faut utiliser une eau de source, de pluie ou une eau conditionnée ou osmosée d'aquarium car les phasmes peuvent être sensibles au chlore contenu dans l'eau du robinet. Il se nourrissent de nombreuses essences de plantes, en particulier la ronce. Ils acceptent différents types de rosacées (pommier, poirier, rosier, ect). Voici une petite liste non exhaustive de plantes que mes jeunes phasmes apprécient; la ronce, l'alisier blanc, l'aubépine, le rosier, le pyracantha, le framboisier, le pommier. En revanche, ils n'ont pas accepté le robinier faux acacia, ni le lierre.

Pour cet élevage, j'ai confectionné moi même une cage de type "garde manger" avec des tiges de bois et de la moustiquaire. La méthode pour en construire une est disponible sur la page internet indiquée en lien dans la bibliographie. La cage mesure 80 centimètre de hauteur, et la base est un rectangle de 40 par 50 centimètres, et devrait pouvoir accueillir une vingtaine de spécimens adultes. La cage contient 5cm de terre sur le fond pour maintenir le taux d'humidité, est placée un peu en élévation sur un support afin l'isoler du sol pour maintenir la température. Elle possède une porte latérale et un couvercle sur le dessus. Les phasmes y sont placés dès leur naissance, à leur sortie de l'éclosoir.

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Vue latérale de mon insectarium

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Insectarium vu de dessus

L'éclosoir est constitué d'une boite en plastique du type boite de taboulé, dont le couvercle a été préalablement percé de trous pour assurer l'aération et éviter la prolifération trop rapide des moisissures. Au fond de cette boite, les œufs seront déposés sur quelques épaississeur de feuilles d'essuie-tout humidifiées avec de l'eau de pluie, de source ou de l'eau conditionnée pour aquarium ou osmosée de manière à ce qu'elles restent humides. Il faut surveiller et changer les feuilles d'essuie-tout régulièrement quand les moisissures commencent à se développer. La boite sera placée à une température comprise entre 22 et 25 degrés, dans mon cas sur le couvercle d'un aquarium tropical en fonctionnement. La durée d'incubation est de 4 à 5 mois en moyenne pour des œufs fécondés (les miens ont commencé à éclore à partir du début du 5ème mois seulement), mais peut être de 8 ou 9 mois voir d'avantage si les œufs ne sont pas fécondés, c'est une caractéristique qu'il faut prendre en compte lorsque l'on commande ses œufs sur internet, il faut donc privilégier ceux dont le vendeur ou le donneur assure qu'ils auront été fécondés.

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Éclosoir contenant les œufs de phasmes à éclore

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Œufs d'Extratosoma tiaratum éclos, séparés de leur opercules

À leur sortie de l’œuf, les larves de phasme sont très agitées, elles n'arrêtent pas de courir dans leur petite boite et sont très agiles, peuvent se faufiler très facilement à travers de petits trous en passant une patte après l'autre. Il faut donc faire très attention à ce stade! Elles sont mimétiques avec une fourmis rouge australienne (son pays d'origine). Cette particularité évolutive, très curieuse, s'explique par une petite histoire; la femelle phasme a tiare vit des les forêts d'eucalyptus, dont elle se nourrit des feuilles. Elle pond jusqu’à deux œufs par jour, quelle projette violemment avec son abdomen. Les œufs se retrouvent sur le sol parfois une centaine de mètres plus bas. Si par hasard, une fourmis de l'espèce Leptomyrmex erythrocephalus tombe dessus, elle les ramène dans sa fourmilière, et les stocke pour en grignoter l'opercule (le couvercle de l’œuf) dont elle raffole. Tout juste sorti de son œuf, le jeune phasme, qui ne mesure alors que quelques centimètres se retrouve donc à gambader au beau milieu d'une colonie de redoutables fourmis rouges! Mais heureusement pour lui Extratosoma tiaratum a su développer aux cours de son évolution un caractère qui lui permet de se dépêtrer en toute facilité de ce milieu hostile; il a tout simplement pris l'apparence d'une fourmis! Ainsi il peut s’échapper de la fourmilière et rejoindre sain et sauf sa plante hôte, ou il se trouve un peu plus en sécurité. A partir de la première mue ce mimétisme disparaît, et le phasme ressemble déjà a un modèle réduit de l'adulte (imago) qui lui mesurera jusqu’à 16 centimètres pour les femelles, 13 à 15 centimètres pour les mâles, et ressemblera à une feuille morte. La croissance s'effectue en 6 stades, et à partir du deuxième stade le début de chaque stade est marqué par une mue. L'insecte consomme en général son exuvie (l'ancienne cuticule, c'est à dire son ancienne couche externe dont il se sépare) assez rapidement.

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Femelle stade 2, type "lichen"

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Autre femelle, stade 2, type "lichen", dans son environnement

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Femelle brune stade 3

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Femelle brune stade 3 et juvénile stade 1

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Femelle brune stade 2

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Même specimen

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Juvénile stade 1 avec son abdomen replié, donnant l'aspect mimétique avec une fourmie

Petite remarque; les différences de couleurs observées ne sont pas dues à des différences génétiques entre les individus mais sont issues d'un mimétisme des phasmes avec leur environnement; à partir du second stade, les jeunes vont prendre une couleur qu'ils oonserveront jusqu'à l'âge adulte. Ainsi, en plaçant des branches couvertes de lichen dans l'insectarium, j'ai réussi à obtenir des individus aux couleurs turquoise et grise, d'autres de couleur brune. En y plaçant de nombreux feuillages il est aussi possible d'obtenir des spécimens de couleur verte.

Bibliographie: -http://www.phasmes.com/le_coin_du_debutant.php

               -http://www.insectes.org/opie/pdf/2259_pagesdynadocs4daffcf814f10.pdf

 

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28 juillet 2010

Zygène de la Spirée

Hé oui, l'été est arrivé et entraine avec lui le retour des petites bêtes et la hausse des fréquentations sur le petit blog... Ainsi les 100 visiteurs ont été atteint ce moi-ci, malgré mon absence de presque un an...

Pour commencer, voici un magnifique papillon, le Zygène e la Spirée, Zygaena filipendulae pour les intimes:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pas le bon cliché ça...Je suis sincèrement navré d'avoir offusqué votre sensibilité très chers lecteurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tient le voilà...

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Les jolies couleurs qu'arborent fièrement ces deux lépidoptères n'ont autre fonction que de signaler leur toxicité à ses prédateurs que sont les serpents et ces monstrueux volatiles que l'on nomme parfois les petits oiseaux...

En cas d'attaque, ce petit papillon adopte une technique de défense tout à fait particulière: il se sert de ses antennes terminées en massues, dites claviformes, et rouent de coups leur assaillant jusqu'à' ce que mort s'ensuive...

Non, c'est une blague, mais la vérité n'en reste pas moins étonnante. En cas d'attaque il émet un liquide toxique contenant du cyanure. Donc pas touche!

 

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Ouais, je vais te laisser tranquille et essayer de me trouver une autre fleur...

24 août 2009

La cité parfaite

Il est temps maintenant de vous parler de la plus grande "civilisation" terrienne. Souvent copées mais jamais égalées, les fourmis sont le modèle social le plus aboutti. Si vous ne me croyez pas, regadez plutôt:

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Bon, d'accord, c'est pas la plus grande beauté architecturale, mais ça tient. Ce dôme de brindilles entrelacées à la qualitée d'être discret et résitant aux intempéries. Celui-ci est l'oeuvre des fourmis rousses (formica rufa) répandues dans nos forêt françaises. On ne distingue ici qu'une petite partie du nid qui est en majorité souterrain. Les dômes des fourmis rousses peuvent atteindre 1m50 de hauteur.

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Comment se fait-il que ces fourmis noires, formica nigra, semble avancer à la queue leu-leu? La raison, c'est que les fourmis possèdent une glande qui leur permet de sécreter une hormone très spéciale, la phéromone. C'est grace à elle que les fourmis communiquent entre elles et marquent les pistes qui mênent à des sources de nourriture ou autre lieu convoité. Les éclaireuses ayant découvert un casse-croute, par exemple dans votre placard, retournent au nid pour entreposer leur récolte, par exemple un peu de votre confiture, et repartent toutes joyeuses dans leur eden sucré. La fourmis ayant trouvé le plus court chemin enchainera les allez-retours plus rapidement et la piste de phéromones laissée sera alors plus forte. Les autres congénaires, conprenant que leurs éclaireuses ont découvert de quoi grailler, prennent la piste la plus forte et s'en vont, à la qu'eue leu-leu, les rejoindre dans le pot. C'est un des aspects sociaux de la fourmilière. De plus, les fourmis n'agissent pas dans leur interêt personnel, elles, mais pour l'interêt général de la fourmillière (Non, non, pas de sous-entendu...).

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Hé oui, elles ont découvert l'agriculture les fourmis. Et bien avant nous en plus. Les fourmies sont apparues il y a plus de 140 millions d'années, alors que les premiers hommes sont nés il y a environ 4.2 millions d'années, et n'on découvert l'agriculture qu'il y a 8000 ans! Sur ces photos des fourmis noires, mesurant entre 4 et 10mm,sont en train de traire leur bétail, en l'ocurence des pucerons, dont elle récoltent le miella. Les fourmis cultivent aussi des champignons dans leur fourmillière, mais tout cela ne les empèche pas de chasser. Alors prudence tout de même, si vous avez l'apparence d'une grasse chenille ou d'un criquet boiteux... Ne vous égarez pas sur son chemin!

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Et voici quelque photo de la Manica Rubina, une fourmi rouge que l'on recontre dans les Alpes. Elle mesure entre 5 et 8mm et pique quand on la dérange. Il semblerait sur ces photos que les fourmis apppartiennent à la caste des ouvrières, composée de femelles stériles. Il existe trois grands types d'individus: les mâles qui possèdent des ailes, les femelles non stériles qui après l'accouplement aquièrent le noble statut de reine qui n'est pas si noble que cela quand l'on sait qu'il consiste à pondre toute une vie qui peut durer quinze ans, et enfin les femelles assexuées qui forment la plus grande partie des individus. Elles-mêmes sont divisées en plusieurs castes, parmis lesquelles on retrouve les ouvrières (civiles) et les soldates (millitaires) mais aussi les nourrices.

 

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On distingue clairement sur cette photo les différences morphologiques entre une fourmie des bois de la caste des soldates en haut à gauche et une autre de la caste des ouvrières en bas à droite.

Pour terminer il ne faut pas oublier que le poids de toutes les fourmis de la terre est égal au poids de tous les êtres hummains réunis, que les fourmis peuvent résister à l'irradiation, à l'immersion dans l'eau pendant quatorze jours, qu'elle ont aquis une "fourmidable" résistance à la pollution industrielle, qu'elles ont conquis nos habitation, des quapacités d'addaptation qui résultent en partie de leur vie en société. Les fourmis ont en effet toutes les caractéristiques pour survivre dans un monde en perpetuel apppauvrissement: nombre, intelligence collective, résistance, petite taille, solidarité (les fourmis se prêtent de la nourriture qu'elles gardent dans un jaret social et la régurgitent pour venir en aide à une congénaire en besoin, pas très ragoutant mais efficace). Les fourmis concurencent fortement les hommes dans un duel que l'on pourrait nommer la "course à la socialisation".

Bibliographie: -La trilogie des fourmis de Bernard Werber

               -Le Livre Secret des Fourmis de Bernard Werber

               - APEF: Etude et élevage des fourmis

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14 août 2009

L'antre du diable

Elle avait l'aspect d'un simple trou dans un mur, au point que je n'y fis pas attention tout d'abord. Un bzzz semblait émaner de ce minuscule orifice mural. Puis plusieurs bzz. Bzz? Que se passe-t-il?

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L'antre du diable semblait me murmurer de me point m'approcher d'avantage. Mais que me vaut la parole d'un trou? Je fis face à la monstrueuse infractuositée d'un diamètre gigantesque d'environ 30 affreux millimètres, et comme pour m'avertir  d'un danger imminant un messager survint du gouffre béhant...

 

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Le monstre: Vespula vulgaris, communement appelé guêpe. Est-ce bien cet insecte mangeur d'homme dont l'on m'a souvent parlé, tueur sang pitié au dard venimeux acéré? Il à l'air tout gentil purtant... contrairement à ce que l'on dit sur elle, la guêpe n'a pas un brin d'agressivité. Elle n'utilise sont dard que dans les cas ou elle se sent menacée elle même ou bien pour venger les siennes tuées par un être peu scripuleux qui aurait mieux fait d'ignorer la présence de l'adorable hymènoptère. L'animal se rencontre souvent dans le voisinage de l'homme. La guêpe chasse chenilles, mouches et fourmis.

 

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Une ouvrière transportant des materiaux dans le but d'en garnir le nid.

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Ignorant ma présence, les gardiennes colorées s'affairent à la sortie de leur forteresse troglodyte, s'envolant cherchez bonheur, par monts et par vaux, gourmande des fruits de la saison estivale.

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Les guêpes sont des insectes sociaux, au même titre que d'autre représentants de l'ordre tel que les abeilles et les fourmies. On distingue donc trois castes, qui sont les femelles, les mâles et les ouvrières. Les deux dernières ne passent pas l'automne. L'unique reine de chaque nid, dont l'unique fonction est, après avoir ammorcé la construction du nid et pondu ses premiers oeufs dans les alvéoles, fabriquées dans un mélange de bois machouillé et de salive (on fait avec les moyens du bord!) passe l'hiver seule.

 

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Bon, si je vous gêne dites-le moi tout de suite, mais regardez moi pas comme ça!

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Bon, je vous laisse mais ne vous ennervez pas surtout, hen? Je vous veut aucun mal, pas la peine de m'envoyer tout l'escadron, là...

 

Bzzz

 

7 juillet 2009

Petits mais inmanquables...

Malgré leur petite taille certains insectes ne savent pas se faire discrets: piqures douloureuse, dévastation de territoires entiers, bourdonnements incessants, infrastructures gigantesques, invasion des habitations, amas et colonies, transmission de virus... mais le fait que ces êtres soient essentiels compense ce qu'ils peuvent nous avoir fait subir. Nous les exterminons pourtant, déversant toujours plus d'insecticides dans nos cultures. Quand arrêterons nous ce massacre? Sans doute trop tard pour que tout redevienne comme avant. Nous avons pourtant conscience de ce que nous faisons...ou pas! Il est vrai que nous prenons difficilement conscience de ce que nous pouvons occasionner bien au delà de l'échelle humaine. Les insectes sont en quantité et nous  ne pensons donc pas à les protéger (toutes les fourmis de la terre pèsent plus lourd que l'espèce humaine), mais leur importance sur la biosphère est proportionnelle au caractère quantitatif. Ce sont en grande partie les insectes qui effectuent la pollinisation, ils aident à la biodégradation des matières organiques et sont de plus une des principales bases de la chaîne alimentaire...

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Genendarme ou soldat (Pyrrhocoris apterus) un insecte très répendu en Europe, Afrique du nors, Asie et en partie en Amérique.

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3 juillet 2009

Mouche-scorpion

Non cet animal n'est en aucun cas un des fruits de mon immagination. Il exite réelement et ces quelques photos sont là pour en témoigner. Un hybride? Certainement pas! La mouche-scorpion ou panorpe (Panorpa communis) est un insecte de l'ordre des mécoptères. L'organe sexuel se trouvant à l'extremité de l'abdomen du monstre-merveille étant recourbé à la manière des scorpions nous pouvons en déduire que ce specimen est un mâle. Les femelles sont plus discrètes avec leur abdomen aminci. On la trouve épiant ses proies dans la végétation, du primptemps à l'automne. La larve est carnivore.

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1 juillet 2009

La troupe des melliphages

N'ayez pas tendance à croire que seules les abeilles butinent... tout un armada est là pour les soutenir! Ce sont les inscetes melliphages qui appartiènent à quatres ordres (il en existe plus de trente chez les insectes) qui sont les lépidoptère (papillons), les hyménoptères (fourmis, abeilles, guêpes...) et les coléoptères (scarabées, longicornes...). Un exemple ici avec la lavande qui attire en saison estivale un grand nombre d'espèces d'insectes:

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La Belle Dame (Vanessa cardui)

 

 

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Guêpe de la famille des crabronidae en plein vol stationnaire

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Flambé (Iphiclides pordalirius)

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Machaon (Papilio machaon)

Je pourrais comme cela faire une liste hors-normes mais comme vous devez l'avoir compris il faut un nombre incalculable d'insectes pour polliniser un végetal quelque peu massif. C'est pour cette raison qu'intervient un escadron aérien d'un bon nombre d'espèces...Quelques espèces de phanérogames sont cepandant dépendantes d'une espèce d'insecte. C'est le cas pour certains figuiers et arums.

 

29 juin 2009

Pollinisation à problèmes

Si quelque rares plantes arrivent à se féconder grâce à d'autres moyens, tel que le vent, la très grande majorité des plantes ont besoin, pour assurer leur descendance, des pollinisateurs que sont les insectes (et quelques rares oiseaux dont le célèbre oiseau-mouche d'amérique du sud). Une symbiose s'effectue donc entre les plantes et les insectes, les premières ayant besoin des seconds pour la fécondation, les insectes déplacant le pollen vers le pistil, les organes sexuels des plantes à fleur, qui peuvent se trouver sur la même fleur (plantes hermaphrodites), sur des fleurs séparés sur un même plant (plantes monoïques) ou bien sur des plants différents (plants dioïques), et les seconds dépendent des premières pour se nourrir. Ceci est un fait qui nous montre que l'homme est dépendant des insectes au même titre que les plantes qu'il cultive pour son alimentation... Je reprend ici la phrase d'Albert Einstein "Si l'abeille disparaissait de la terre, l'homme n'aurait plus que 4 années à vivre". En effet 80% des fleurs, des fruits et autre végetaux que l'homme utilise pour se nourrir sont pollinisés par les abeilles. Et l'on peut aussi citer de lui "Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.” car parmi les premières victimes des insecticides agricoles figurent nos amis les pollinisateurs, mais il y a aussi les destructions des habitats naturels de ces insectes ainsi que le réchauffement climatique qui affecte tous les êtres vivants dans leur globalité, autant de facteurs aggravant la fragilité du système de pollinisation dont les insectes sont les principaux moteurs. La plupart des gens aujourd'hui "regardent et laissent faire", par "tout ceux qui font le mal" ce qui pourrait être la plus grande catastrophe déclanchée par l'homme: la sixième crise d'extinction depuis 65 millions d'années... hors, parmi les hommes aujourd'hui est né un nouveau groupe qui tend à préserver le monde des méfaits du capitalisme et de la société de consommation, dont le but principal est l'enrichissement personnel... aux détriment des ressources biologiques et géologiques.

28 juin 2009

Tout les goûts sont dans la nature!

Un proverbe qu'illustrent bien ces deux lépidoptéres de la famille des sphingidae (sphinx), qui ont adoptés chacun leur propre style, et non dans le but de plaire ou de séduire, mais pour échapper plus facilement à leur prédateurs en se fondant dans leur habitat. Celui qui a la tête de mort sur le thorax, appelé sphinx tête de mort (Acherontia atropos), vit sur la pomme de terre. C'est une espèce migratrice d'afrique tropicale qui n'est visible dans nos régions que pour la belle saison. Il peut parfois endommager les ruches dans lequelles il pénètre puis perce les cellules avec sa trompe. Le deuxième à quant à lui adopté un style plus guai, dans des tons de rose. C'est le sphinx de troène (Sphinx ligustri). Contrairement à son confrère à la tête de mort, ce sympathique papillon se contente de butiner le nectar de fleurs... Ces deux papillons on tout de même en commun leur grande taille; il peuvent mesurer chacun plus de 13 cm d'envergure!

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Sphinx tête de mort mort (hé oui, mort deux fois!) (Acherontia atropos)

avec détail du thorax sur lequel on peut distinguer le motif d'une "tête de mort"

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Sphinx de troène (Sphinx ligustri)

27 juin 2009

Le roi de la nuit

Avec ses 15 cm d'envergure, c'est le plus grand papillon d'Europe. Malheureusement, le Saturnia piry communément appelé grand paon de nuit est en train de connaître une forte régression sur notre territoire et est sujet à une enquete qui permetra de dresser l'état des lieux et localiser les zones de répartition (voir ici). Ce papillon à tendance à s'approcher trop près des habitations, souvent attiré par la lumière qui émane des réverbères.  Facinés par cette cette lumière, ils se retrouvent à la merci de leur pire prédateur: la chauve-souris. La plupart de ces papillons connaissent de ce fait un destin tragique. La chenille se développe sur certains arbres fruitiers, les frênes, l'aubépine... appellés plantes-hôte. L'animal est observable de fin mars à juin, à proximité des plantes hôtes jusqu'à 2000 mètres d'altitude.

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24 juin 2009

Les géantes

Les libellules telles que nous les connaissons sont les insectes le plus rapides, pouvant atteindre 60 km par heure, mais leur taille ne peut être comparée à celle de leur ancêtres du carbonifère, les Meganeura, qui régnaient sur le ciel il y a environ 320 millions d'années, de la même manière que les  oiseaux actuels. Elles devaient atteindre 80 cm d'envergure. En comparaison les libellules de nos jours n'excédent que rarement les 15 cm. Un bel exemple ici, avec une libellule réticulée (orthetrum cancellatum) perchée sur une tige de plantain.

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23 juin 2009

Sceliphron Destillatorium Illiger

 

C'est à coup sûr le nom de notre paralyseur. Une brève vérification en a permis l'identification formelle. Plus de doute maintenant sur le coupable de la centaine d'enlèvements d'araignées (dix nids, un nids contenant entre 8 et dix araignées). Les nids non disséqués ont été laissés sur place pour avoir peu être la chance d'observer l'animal à des stades plus avancés de son développement car les hyménoptères sont des insectes holométaboles ou à métamorphose complète (au stade larvaire succède un stade nymphal), voir au stade final, c'est à dire l'animal adulte ou imago, pour avoir confirmation des déductions faites jusqu'alors.

Je vais maintenant vous remettre une brève présentation de l'animal:

Le Sceliphron destillatorum illiger appartient à la famille des Shecidae. Il mesure entre 1.7 et 3 cm. Il peuple l'Europe et on le retrouve jusqu'au Proche-Orient. On le trouve principalement en milieux ouvert, dans les régions chaudes. Il construit avec de la boue un nid à plusieurs cellules remplies d'araignées paralysées servant de nourriture aux larves. Le nid est fixé sur une pierre, un mur ou dans un bâtiment. Après remplissage et ponte il est refermé avec soin.

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Sceliphron destillatorium illiger

 

23 juin 2009

Cocon d'araignée?

Ma première idée fut de disséquer un de ces mysterieux cocons de boue. Ce qui se trouvait à l'intérieur me laissa perplexe: une dizaine d'araignées immobiles... J'ai tout de suite pensé à un nid d'araignée mais ça n'y ressemblait en rien pourtant. Assez vite un détail me sauta aux yeux: les araignées ne semblaient pas appartenir à la même espèce. En effet elles n'avaient ni les mêmes couleures, ni les mêmes formes, ni les mêmes caractéristiques que peuvent avoir plusieurs individus d'une même espèce. Cette remarque faite, je me mis à approfondir mes observations macroscopiques et ce que je découvris alors me mis mal à l'aise: une sorte d'asticot était accroché à l'abdomen d'un des arachnides. On apelle cela un ectoparasite (parasite externe). Difficile maintenant de ne plus faire le rapprochement avec ces guêpes qui paralysent d'innocentes bestioles pour que leurs larves puissent assouvir leur faim avec de la chair fraiche et ainsi guarantir leur croissance... grâce à moi la terreur des araignées sera bientôt démasquée!

 

 

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Ces araignées sont paralysées.

Celle de la photo de droite sert de garde-manger vivant à la larve se trouvant sur son abdomen.

 

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Contenu d'un cocon, araignées extaordinaires par leur diversité. On y retrouve quelques Philodromidae (Philodromus), ainsi qu'une Salticidae et une Araniella sp. 

 

 

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Extrait de la bande déssinée Calvin & Hobbes par Watterson faisant référence à ce type de guêpes

 

22 juin 2009

Drôles de cocons

C'est en ouvrant une fenêtre que j'ai découvert ces cocons, bien alignés dans l'encadrement. Au depart, j'étais bien loin de m'imaginer de quoi il sagissait. J'ai tout de suite été intrigué par la matière dont ils étaient composés: de la boue. J'ai donc decidé d'observer tout cela de plus près...

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22 juin 2009

Bienvenue!

Je vous souhaite la bienvenue sur mon blog "le peuple de l'herbe".

C'est dans ce blog que sont consignées toutes mes découvertes en matière d'entomologie. Vous n'y trouverez aucun copier-coller et pourrez admirer les arthropodes les plus originaux que j'ai pu photographier, accompagnés de photos et d'un texte decrivant leur mode de vie et leurs caractéristiqueset ainsi que de quelques réflexions sur l'avenir de ces animaux. Avant toute chose, n'oubliez jamais que malgrès leur petite taille et la faible importance que nous leur accordons, les représentants du sous embranchement des arthropodes comprenant les insectes, les araignées (arachnides) les milles-pattes (myriapodes) et autres crustacés comprend la majaurité des espèces animales (75% environ dont 56.3% d'insectes).Ils ne sont en quelque sorte pas digne du faible interêt que nous leur portons. Chaque jour nous estimons qu'en moyenne une espèce d'insecte disparait de la surface du globe, et nous en découvrons autant quotidiennement. C'est pour cette raison qu'il est important d'indexer les espèces avant qu'elles ne disparaissent, car certaines disparaitrons surement avant d'avoir été dénichées par nos spécialistes entomologistes, qui sont malheureusement de moins en moins nombreux à exercer ce métier passionnant (peut être aurai-je la chance d'en faire parti). Ce blog à été créé pour faire porter un autre regard sur quelque chose qui la plupart du temps dérange. Mal vus par la majorité de la population, les insectes sont pourtant essentiel à la vie sur terre. Ils sont apparus bien avant nous et espérons qu'ils soient encore présents longtemps après la disparition de notre espèce. L'homme n'est qu'une seule espèce, les insectes en sont plusieurs millions. Vous avez surement entendu parler d'une celèbre phrase d'Albert Einstein, qui disait que si l'abeille disparaissait, il ne resterait à l'espèce hummaine plus que quatre ans devant elle. En effet, tout est lié. Par exemple, si une espèce d'insecte disparaît d'une forêt, c'est l'oiseau qui en faisait sa nourriture principale qui disparaît également, et c'est ainsi toute la biodiversité qui peut en être affectée.

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